Wednesday 16 February 2011

Alexandre Fillon sur la Lecture du Feu dans Livres-Hebdo



Louis Sanders n'en rajoute jamais dans sa description d 'une réalité souvent sordide où le pathétique côtoie pourtant le comique . Avec sobriété et justesse, il préfère éclairer des personnages sans cesse confrontés à la brutalité de la mort qui prend à chaque fois à la gorge et à laquelle on ne s'habitue pas. Terrifiante exploration de la province et de la solitude, La Lecture du Feu vous laisse K-O.

Friday 11 February 2011

Louis Sanders - Sapeur Pompier

Langon

Les vertus d'un Café polar

Régulièrement, Christophe Dupuis organise des rencontres entre des auteurs de romans policiers et des lecteurs.

 Louis Sanders répondant aux questions de Christophe Dupuis.  PHOTO P.L.

Louis Sanders répondant aux questions de Christophe Dupuis. PHOTO P.L.

«Seriez-vous à l'image de ces taiseux qui vivent en Dordogne et dont on ne sait si peu ou pratiquement rien sur eux ? » Sur le mode d'une interview, ou plus directement d'une conversation informelle, Christophe Dupuis pose une première question à son invité d'un soir, selon une formule bien rodée d'un Café polar où l'on goûte aux bons mots tout en sirotant un verre de vin.

L'expérience du pompier

Présent mercredi soir, à la librairie l'Entre-Deux-Noirs, sur le cours des Carmes, Louis Sanders se présente comme un auteur de polar, ancien éditeur, toujours traducteur, né à Paris, vivant en Dordogne et marié à une Anglaise. Ses auteurs de prédilection : George Simenon, Agatha Christie et surtout Joseph Wambaugh qui utilise de façon pertinente le langage des flics de Los Angeles et porte un point de vue quasi anthropologique sur la vie et le métier de policier.

Dans son dernier livre « La Lecture du feu », Sanders délaisse les communautés anglaises, sans quitter la Dordogne et ses villages aux nombreuses histoires cachées. Tirant l'atmosphère du roman de son expérience, il nous plonge dans une histoire trouble, au faux rythme, marquée par les expériences de son engagement dans un corps de sapeurs-pompiers volontaires. L'auteur qui n'en est pas à son coup d'essai a déjà publié quelques ouvrages inspirés comme « Février », « Comme des hommes », « Passe-temps pour les âmes ignobles », « The Englishman's Wife » ou bien « Death in the Dordogne ». Après une bonne heure de discussions, l'entretien se prolonge par une séance de dédicaces.



A quarante-deux ans, Louis Blondel a décidé de suivre une formation pour devenir pompier volontaire à Saint-Romain, petite bourgade du Périgord. Il grimpe à des échelles de vingt mètres de haut, le diamètre des tuyaux et bagues de raccordement n’a plus de secrets pour lui et, surtout, il apprend « la lecture du feu ». Il voit avec envie ses collègues chevronnés partir en intervention à bord du « VSAB » (le véhicule ambulance) ou du « FPT » (le fourgon pompe). Lescure, Bogdanovic, Peyronnie, Cazeau et les autres se relaient pour répondre aux appels sous l’œil intéressé et goguenard de Milou, le simplet du village. Régulièrement, ils sont confrontés à la mort, violente ou non, aux accidents, à la solitude tragique du grand âge ou à la crasse sordide des bouges où croupissent les alcooliques.Or à force de côtoyer des morts, on finit par tomber sur des choses suspectes. C’est ce que se dit Yvon Lescure, qui se demande bien pourquoi son chef l’a empêché d’entrer dans la maison d’un mort lors d’une intervention récente. Et quels sont ces étranges cahiers d’écolier que remplit consciencieusement la vieille institutrice de La Chabroussie ? Un endroit décidément maudit car on y retrouve des suicidés qui se plantent des couteaux de boucher en plein cœur. Lescure ne peut s’empêcher de penser que la mort frappe souvent dans ce coin perdu…Voici le retour de Louis Sanders qui continue de chroniquer la vie de la campagne périgourdine, qui devient sous sa plume une étrange terre de folie, un territoire exotique. Il nous entraîne cette fois dans le milieu peu connu des pompiers volontaires. Comme dans Février (Rivages/noir nº315), il a l’art de distiller un climat d’angoisse diffus. Ponctué de scènes fortes, quasiment naturalistes, le récit avance par petites touches plus légères, comme des vignettes qui saisissent la vie des gens au plus près de leurs joies, de leurs douleurs, de leurs échecs et de leurs haines ; mais pour sombre que soit ce roman, il s’en dégage un humour subtil et de formidables moments d’humanité.

Critique - Babelio

Wednesday 9 February 2011

Louis Sanders has received great acclaim for his crime writing. His novels and stories have been published in both French and English. He is also the author of screenplays. His latest novel is La Lecture du Feu (published 2011 by Rivages).

His work is characterised by its unusual crime settings and meticulous research.

Brought up in Pigalle, Paris, Louis Sanders spent his childhood in an area famed for its sex trade and street life. The son of a professional boxer turned artist, and a writer, he grew up knowing the grifters, drifters and dreamers who inhabit the seedier streets of central Paris. He attended the universities of Sorbonne, St Andrews and Cambridge, and worked as a journalist and publisher before becoming a writer.

He is married and lives in South West France, where as well as writing, he is a volunteer fireman and paramedic.